“Comment passer d’une économie basée sur une agriculture de subsistance à une économie agro-industrielle à grande valeur ajoutée ?” tel est le combat mené par le Conseil Présidentiel pour l’Investissement CPI qui s’est fixé entre autres objectifs de promouvoir l’action par un dialogue direct engagé exclusivement par des investisseurs et autorités politiques au plus haut niveau, d’identifier les problèmes importants qui constituent des obstacles à l’investissement.
Ainsi, à l’ouverture de cette 3ème réunion, le président de la République a rappelé que la dernière rencontre a été l’occasion d’examiner les propositions des cinq groupes de travail comme les marchés cibles et les axes d’une stratégie de conquête et de positionnement du Mali, les mesures pour améliorer l’offre et l’accès au financement, notamment des petites et moyennes entreprises.
A en croire M. le président de la République, à la suite de ce travail, il a retenu plusieurs recommandations qui s’insèrent et complètent souvent le programme de travail du gouvernement. Par ailleurs, il a rappelé que cette 3ème rencontre a pour but principal d’examiner l’état de mise en oeuvre de ces recommandations afin d’en tirer les leçons pour la suite.
Au cours de la journée les membres du Conseil Présidentiel ont fait le point d’exécution de la précédente rencontre, réfléchi sur le devenir du concept du CPI et fait le choix de la prochaine session.
A la clôture de la rencontre le président de la République a précisé que plusieurs acquis sont à souligner comme l’amélioration du cadre des affaires et la bonne gouvernance, le développement des marchés cibles et des axes d’une stratégie de conquête et de positionnement du Mali avec les filières riz et blé.
Il a ensuite exhorté les membres du conseil à plus d’engagement pour les questions liées aux infrastructures et au développement des ressources humaines à plus long terme et nécessitant des études plus approfondies. Avant de rappeler que la démarche du CPI repose en grande partie sur l’administration dans la mise en oeuvre de ses recommandations.
Selon lui, pour garantir le succès tant souhaité, il faut une administration impliquée jouant pleinement son rôle et capable d’offrir l’encadrement et l’assistance nécessaires au secteur privé dans la réalisation des projets.
Après la clôture de cette 3ème rencontre le ministre de la Promotion des Investissements et des Petites et Moyennes Entreprises Ousmane Thiam, M. Demba Ba représentant du secteur privé au niveau de la Banque Mondiale et M. Paul Dereumaux membre du CPI ont animé une conférence de presse pour partager avec la presse les conclusions de cette 3ème réunion.
Ainsi, dans les réponses, ils ont souligné que la rencontre a fait le point d’exécution de la précédente session avec 17 recommandations, 19 mesures qui impliquent 12 ministères.
Parlant du bilan du CPI après 3 ans, les conférenciers ont rassuré le progrès, avec des réformes pour la création d’un guichet unique. Avant de souligner qu’ils ont le sentiment d’aider le président dans sa mission.
Dado CAMARA
21 février 2006.