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Ce festival qui vient d’être de se tenir dans les volcans l’Auvergne est à sa 2e édition. La 1ère édition s’est déroulée avec les touaregs de Tamarasset (Algérie).

Selon l’initiateur de ce festival autour de la culture Touareg, Riadh Khodri, son objectif, c’est de promouvoir la culture touareg.

En outre, c’est pour venir en aide aux algériens victimes du Terrorisme qu’est née l’association Clermontoise, «La Baraka». Une association qui se bat depuis lors à Clermont-Ferrand et ailleurs.

Aujourd’hui, Riadh Khodri avec son initiative «La Rose des Sables» est parvenu à donner une nouvelle dynamique et une nouvelle orientation aux actions de l’association Clermontoise «La Baraka».

En effet, la Rose des Sables poursuit aussi des objectifs humanitaires. C’est dans ce cadre que les «hommes bleus» du Mali accompagnés de dix artistes triés sur le volet ont été invités à ce festival.

Conformément à son engagement d’accompagner les artistes maliens en tout lieu et en tout moment, le ministre N’Diaye Bâ entouré de son staff technique était sur les lieux. Une présence qui a donné un cachet particulier à l’événement.

Trois jours durant, les Clermontois ont vécu au rythme des artistes Maliens. Ces derniers ont transformé la place du 1er mai en un oasis du désert Malien où côtoient les tentes touaregs en peaux de chameau aux merveilles artisanales maliennes.

Les produits exposés retraçaient notre cosmogonie dans toute sa profondeur. Le village des artisans installé sur du Sable chaud associait l’art tamasheq à l’art Bretton. La rencontre du cuir, de l’or et de créativité a aussi séduit plus d’un clermontois.

A travers cette exposition, les clermontois ont compris que nos civilisations ne sont pas des civilisations closes. Ce sont des civilisations qui communiquent, qui sont pareuses. Ce festival a donc eu le mérite de mieux faire connaître les Touaregs qui forment un peuple d’origine berbère, uni par une identité culturelle très forte.

Ignorant les notions de frontière, ils sont nomades et ne s’identifient à aucune nation. A l’heure actuelle, la tradition orale menace d’extinction leur culture délaissée par les nouvelles générations. Donc par la diffusion de cette culture au public, le Festival espère contribuer à sa sauvegarde.

Une initiative noble qui est largement partagée par les autorités municipales de Clermont-Ferrand et par les autorités maliennes. Le représentant du Maire de Clermont-Ferrand qualifia l’exposition de «manifestation de très haute qualité» avant d’offrir une vue du vieux Clermont au ministre malien du Tourisme et de l’Artisanat.

En effet, le ministre N’Diaye Bâ, dira que l’objectif de son département, est de faire la Promotion du Mali à l’intérieur et à l’extérieur, une promotion de proximité.

Ce festival, dira-t-il, a permis de présenter une des facettes de notre culture représentée par les Touaregs.
Le ministre N’Diaye Bâ a profité de ce festival pour offrir des cadeaux aux autorités locales de Clermont-Ferrand (sculpture en bois d’ébène du Mali, et un huit dogon).

Les sommes recueillies lors de ce festival serviront à construire un pont dans un village situé dans la localité de Bougouni, révéla Riadh Khodri.

Selon lui, les étudiants de l’IFMA (Une Ecole des Ponts et Chaussées) viendront bientôt au Mali pour voir la faisabilité de ce pont.

Birama Fall
Envoyé spécial

10 octobre 2005.