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Membres du gouvernement, représentants du corps diplomatique étaient présents à la cérémonie.

Démocratiser les TIC, créer l’engouement et susciter la curiosité des jeunes pour les technologies de l’information et de la communication, afin qu’ils soient le moteur de l’émulation et de la créativité dans ce domaine, restent les principaux objectifs visés par ce festival.

D’un budget total d’environ 75 millions de Fcfa, financés à moitié par le ministère de la communication et des nouvelles technologies, et l’autre moitié par l’USAID, la Sotelma, Ikatel et le Comité de régulation des Télécommunications, e-festival, se veut un moyen de réduire la fracture numérique au Mali.

E-festival se situe dans le cadre plus large tracé par le document de politique nationale des Tic et le plan stratégique d’application adoptés cette année par le gouvernement.

L’engouement faisait plaisir à voir hier matin. En effet, les jeunes ont pris d’assaut le centre de presse, où formation et concours seront organisés.

Vu l’affluence, les organisateurs ont du formé des groupes.
C’est alors que, plus d’une cinquantaine d’inscrits se sont vus dans l’obligation de retourner à la maison, mais ils pourront revenir dans 48 heures pour pouvoir participer aux différentes activités.

Le public cible de cette 2ème édition de e-festival : élèves du fondamental, lycéens, et jeunes diplômés sans emploi.

Au programme des quatre jours du festival : formations, concours, expositions de produits et services par les opérateurs des technologies de l’information et de la communication, permettront aux jeunes passionnés d’informatique et d’Internet, d’élargir leurs connaissances en la matière.

Les 600 élèves qui vont participer à la formation de deux jours ont été sélectionnés sur la base de l’excellence, car ce sont les meilleurs élèves qui ont été choisis par les académies d’enseignements des deux rives de Bamako.
Parité entre filles et garçons a été rigoureusement respectée dans le choix de ces élèves.
Quant aux lycéens, ils proviennent des deux académies de Bamako ainsi que des 15 de l’intérieur du pays. Leur chiffre est passé de 40 pour l’année dernière, à 120 pour l’édition 2006.

Les jeunes diplômés sans emploi, seront au nombre de trente.
Ils seront formés en création et maintenance de sites Web et leur formation sera sanctionnée par des attestations.

Participants en provenance de l’intérieur du pays, seront logés à la Maison des Jeunes et huit bus seront mis à leur disposition pour assurer leur déplacement.

Trois salles équipées de 30 ordinateurs chacune, abriteront le grand concours de jeux électroniques avec comme prix : ordinateurs de la dernière génération, téléphones portables, motos Jakarta et nombreux gadgets.

Deux innovations auront lieu durant cette édition-ci : l’Agetic accueillera une exposition d’activités de la société civile, et le secteur privé exposera et vendra ses produits dans les halls du Centre international des conférences.

Egalement, activités connexes tels : le lancement de deux cyber-espaces de l’éducation au sein des académies de Bamako, l’initiation des jeunes à l’utilisation de l’Internet par « Internet Society-Mali », démonstration sur l’utilisation de logiciels libres par l’Association Togunet, auront lieu.
Locaux de l’Agetic et de la Fondation Pathfinder, abriteront aussi des activités de e-festival.

Pour le ministre Drabo, la question de l’utilité des Tic pour un pays comme le Mali ne se pose plus de nos jours.

Ce qu’il faut, c’est réfléchir à la manière de mettre ces technologies à la portée du maximum de nos concitoyens, a préconisé le ministre.

27 décembre 2005.