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L’un des constats palpables de la cérémonie d’ouverture de la 2e session ordinaire de la Cour d’assises de Bamako 2017-2018 a été l’absence des autorités judiciaires, sécuritaires et municipales.

La guerre est-elle vraiment terminée entre magistrat et le pouvoir ? La question mérite d’être posée au regard de ce qui a été constaté lors de la cérémonie d’ouverture de la dernière session ordinaire de la Cour d’assises de Bamako 2017-2018. Toutes les autorités invitées à cette cérémonie ont boudé ou se sont fait représenter par leurs subordonnés.

Le ministre de la Justice, le président de la Cour Suprême du Mali, le coordonnateur de la lutte contre la drogue et les crimes organisés, le chef d’Etat-major de la garde nationale, le directeur général de la police nationale, le directeur général de la gendarmerie nationale, le directeur général des douanes du Mali, le maire du district de Bamako, le maire de la Commune VI, ont brillé tous par leur absence à cette cérémonie d’ouverture de la dernière session de la Cour d’Assises.

On peut penser à la coïncidence, mais que toutes ces personnalités manquent à l’invitation de la première activité organisée par les magistrats après la grève illimitée n’exclut pas le coup de boycott de cette session par les autorités.

Y. C
L’Indicateur du Renouveau du 28 Novembre 2018