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Le 23 septembre de chaque année correspond à l‘anniversaire de l’unification du royaume d’Arabie Saoudite qui a eu lieu en 1932 sous la direction du roi Abdel Aziz bin Abdel-Rahman Al-Saoud. En 2OO8, l’Arabie Saoudite fête les soixante seize ans de son indépendance dans l’allégresse, la quiétude, la confiance et l’espoir pour un avenir davantage resplendissant.

La politique saoudienne met l’homme au début et à la fin de tous les processus. Dans ce sens, un accent particulier est mis sur la formation du citoyen, la promotion de la culture islamique, l’objectif étant d’oeuvrer toujours davantage à l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations.


Les principales villes

Riyad (la capitale), Makkah Al-Mukarramah (la capitale sainte), Al-Madinah Al-Munawarah, Jeddah, Daammam, Taïf, Abha, Haïl, Boraydah, Tabuk, Jizan, Najran, Al-Jouf, Al-Baha, Al-Hofouf, Al-Khobar.

La langue

La langue officielle est l’arabe. L’anglais et le français sont d’usage dans certaines sociétés, banques et entreprises commerciales et industrielles en rapport avec l’économie mondiale.

Le jour de la fête nationale

C’est le premier jour de constellation de “la balance”, soit le 23 septembre de chaque année. C’est le jour qui commémore l’unification du royaume en 1932 par le roi Abdel Aziz bin Abdel-Rahman Al-Saoud.

La monnaie

Le riyal est la monnaie du royaume. Les billets bancaires sont divisés en 7 coupures, à savoir le billet de 1 riyal, de 5 riyals, de 10 riyals, de 50 riyals, de 100 riyals, de 200 riyals et de 500 riyals. Les pièces de monnaies sont quant à elles divisées en pièces de 5, 10, 25, 50 et 100 halalas. Un (1) riyal = 0.266 dollar américain ou 0.295 euro environ.

Le calendrier

Le royaume adopte le calendrier de l’hégire, date à laquelle le prophète Mohammed quitta Makkah Al-Mukarramah pour Al-Madinah Al-Munawarah. Elle correspond à l’année 622 du calendrier grégorien. Ce calendrier se base sur l’année lunaire.


Les effets et les jours fériés

Les fêtes religieuses : deux fêtes (Al-Fitr et Al-Adha). Durant chacune de ces fêtes, les administrations publiques ferment dix jours environ (cinq jours avant la fête et cinq jours après). Le secteur public prend son congé hebdomadaire le jeudi et le vendredi. Dans le secteur privé, ce congé commence jeudi soir et se termine vendredi soir.


Le drapeau

Le drapeau du Royaume d’Arabie Saoudite est rectangulaire avec une largeur égale au deux tiers de sa longueur. La profession de foi islamique (il n’y a de dieu que Dieu et Mohammed est son Prophète) y est inscrite en Thulth (police calligraphique arabe) blanc sur fond vert sous laquelle est dessiné un sabre blanc dégainé dont la poignée est dirigée vers la hampe. En guise de respect de l’inscription qui y figure, le drapeau ne peut être mis en berne lors des tristes occasions ni être mis au contact du sol.


L’emblème national

L’emblème national consiste en deux épées arabes courbées et croisées puis centrées parun palmier. Les deux épées font référence à la puissanc et à la justice, alors que le palmier fait référence au progrès et à la prospérité.


Le règne politique

C’est un régime monarchique tirant ses pouvoirs du Livre de Dieu “Le Saint Coran” et de la Sunna (la tradition) du Prophète de Dieu. Paix de Dieu soit sur lui. Il se base sur la Shoura (la consultation), la justice et l’égalité suivant les préceptes de la Shari’a (la loi) islamique.


L’hymne national


Accours vers la gloire et les sommets
Et célèbre le nom du créateur du ciel
Lève le drapeau battant vers dans les vents
Portant lumières divines soulignées
Répète : Dieu est le plus
Ô ma patrie, ma patrie !
Vive ma patrie, fierté des musulmans
Vive le Roi, pour le monde et la patrie.


La population

La population saoudienne est actuellement estimée à environ 20 millions d’habitants, avec un taux de criossance de 3,6%. 84% de la population est âgé de moins de 40 ans ont moins de 15 ans. Les femmes représentent 49% de la population.


Les régions administratives

Le Royaume d’Arabie Saoudite est divisé en treize régions administratives appelées “Gouvernorats “. A la tête de chacune de ces régions, il y a un prince ayant le rang de ministre. Chaque gouvernorat est composé de plusieurs districts et centres. Les régions administratives sont : région de Riyad, région de Makkah Al-Mukarramah, région d’Al-Madinah Al-Munawarah, région Est, région d’Al-Qassim, région d’Asir, région d’Al-Baha, région de Tabuk, région de Haïl, région des frontières Nord, région de Jizan, région de Najran, région d’Al-Jouf


Comment vivent les saoudiens

La religion, la famille, le mariage, la femme, les us et coutumes, les arts populaires, le festival national de patrimoine et de culture, les loisirs et le sport, les modèles architecturaux, la religion. C’est à travers ses élements que l’on s’imprègne des conditions de vie des saoudiens.

Tous les Saoudiens sont musulmans. Makkah Al-Mukarramah est la ville qui acueille la Kaaba vers laquelle se tournent tous les musulmans du monde entier lors de leurs cinq prières quotidiennes. Ils s’y rendent aussi en pèlerinage (Hadj) tous les ans et en pèlerinage surérogatoire (Oumra) tout au long de l’année.

Al-Madinah Al-Munawarah se trouve la mosquée du Prophète. Et c’est de cette terre sainte qu’a ét lancée la mission de l’Islam vers quatre les coins du monde. Aussi, nous pouvons dire que la société saoudienne est basée sur la religion et la foi en Dieu, que ce soit sur le plan de la doctrine, de la pensée ou de la pratique. Par conséquent, tous les aspects de la vie de cette société sont liés aux principes de l’Islam.

En Islam, l’être humain est la plus noble des créatures. Il jouit de tous les droits qui lui garantissent une vie sûre ayant des fins et des orientations saines et qui lui permettent de coexister avec ses semblables sans difficultés. Par conséquent, les traits suivants sont manifestes dans la société musulmane :

– l’être humain est une créature noble dont la dignité est garantie et les droits respectés,

– la société musulman est une société homogène où règne la compassion et l’affection,

– la société musulmane est unie et solidaire.

Se basant sur sa doctrine et sa religion et la pratique qu’il en fait dans tous les domaines de sa vie, l’humanisme de l’individu saoudine apparaît du fait qu’il est un membre efficace dans la société, aimant le bien et aspirant vers la justice et la paix.

Depuis la fondation du Royaume d’Arabie Saoudite par le roi Abdelaziz bin Abdel Rahman Al Saoud, le gouvernement s’est efforcé à prêcher véritables enseignements de l’Islam dans le but de corriger les doctrines des gens et lutter contre les athéismes et les conduites incompatibles avec l’Islam.

Ainsi, il a fondé un nombre d’institutions et d’organismes qui s’occupent de la vie religieuse islamique et de la propagation de la véritable doctrine islamique qui prône la renonciation de la violence, du radicalisme et des pratiques et interprétations faussées de la religion.

De ce fait, la société saoudienne est presque affranchie des déviations doctrinales ou idéologiques car elle est basée sur les enseignements de tolérance et charité prônés par l’Islam. Ces aspects se réflètent sur les personnes qui côtoient cette société, notamment les expatriés venus des quatre coins du monde travailler dans ce pays et qui préfèrent rester dans le royaume le plus longtemps possible malgré le climat très chaud.

Leur préférence n’est motivée que par le bon accueil que leur réserve le peuple saoudien, ce qui leur permet de s’intégrer dans la vie sociale et leur procure un sentiment de sécurité et de quiétude.

La femme dans la société saoudienne

Dans le passé, la femme aidait l’homme dans son travail ou sa profession. Dans les régions rurales, elle participait aux travaux agricoles comme la moisson, l’élevage des animaux et la vente de la récolte sur les marchés ; elle pouvait également travailler sur les roues hydrauliques où les chameaux tiraient les sceaux remplis d’eau des puits pour arroser les plantations. Et puis, elle confectionnait des objets traditionnels comme lse paniers, les vêtements en laine, les broderies et autres dont la famille rurale avait besoin.

Elle faisait cela à côté des responsabilités qu’elle assumait comme mère de famille à l’intérieur de la maison. Dans le désert où la vie de la famille s’articule autour du pâturage des chameaux et des moutons, la femme participe à la confection et la construction des maisons faites à la base de laine de moutons. Elle fabrique aussi les tapis et les coussins et prépare les aliments à base de lait et ses dérives et ce, de façon à satisfaire les besoins de la famille.

Par contre, les épouses des gens aisés et des commerçants dirigent les affaires domestiques de leurs maisons sans trop d’effort. Après l’unification du royaume et ce qui s’en suivit comme développement et amélioration du niveau de la vie et l’enseignement dont les femmes commencèrent à bénéficier, la femme saoudienne commença à contribuer efficacement dans les domaines de l’enseignement aux écoles, établissements et collèges spécialisés des jeunes filles.

De même, elle occupe d’autres fonctions dans les domaines médicaux, administratifs, sociaux, économiques et autres qui lui conviennent sur les deux plans religieux et social. Ainsi, la femme contribue désormais efficacement au développement et à la modernisation que connait la société saoudienne dans son essor contemporain.


Les nouveaux régimes du pouvoir

Le Roi Fahd Abd Al Aziz a réalisé un élan qualitatif concernant le régime du pouvoir : il a signé, en date du 1er mars 1992 (27/8/1412 A.H.), trois décrets royaux sur l’essentiel du pouvoir, du système du Conseil consultatif et de celui des régions. Ces décrets ont été suvis d’un autre concernant le système du Conseil des ministres. Il s’agissait ainsi d’un élan caractéristique et civilisationnel dans le processus du développement de l’Arabie Saoudite.

A travers ces systèmes et les législations, les formations des povoirs administratif et exécutif de l’Etat sont fixées pour une période déterminée de 4 ans, au terme de laquelle auront lieu les renouvellements et les nominations afin de profiter des compétences nationales des jeunes et de faire participer ceux-ci au service du développement du pays.

Le titre de serviteur des eux mosquées saintes

Vu les bonnes qualités et la modestie du Roi Fahd, désintéresse aux titres, il a ordonné au Prince héritier, en date du 29 Safar 1407 A.H. (1986) de substituer l’expression de “Sa Majesté” par celle du “Le Serviteur des deux Mosquées Saintes” dans toutes les correspondances, et d’interdire l’emploi des termes “Moulay” ou “Le Vénérable” ainsi que toute expression qui signifie la glorification ou la vénération.

Ce titre du “Le Serviteur des deux Mosquées Saintes” fait preuve de l’intérêt accordé par le Roi Fahd au service des deux Mosquées Saintes et des sentiments sacrés ; celui-ci fait de son mieux afin de fournir tous les services nécessaires aux pèlerins et aux visiteurs.

Ainsi la mosquée sacrée à la Mecque et celle du Prophète à Medine ont vu, à l’époque du Roi Fahd, l’élargissement le plus connu dans l’Histoire. Une opération qui a coûté plus de 70 milliards de riyals saoudiens (soit l’équivalent de 22,5 milliards de dollars américains). Cet élargissement a doublé l’espace dans les deux Mosquées Saintes de manière à recevoir plus d’un million de musulmans en prière dans chacune d’elles.

Source : Ambassade d’Arabie Saoudite au Mali

08 Octobre 2008