D’un montant de 1,4 milliard, le premier volet de ce vaste programme concerne la réalisation d’infrastructures de gestion des déchets liquides et le drainage des eaux de ruissellement.
Ces ouvrages comprennent 15 km de mini égouts, 15 000 m2 de rues pavées, l’installation d’une station de pompage et de lagunage, et la prévision de caniveaux sur 1000 m afin de drainer les eaux de ruissellement vers des bassins de rétention et grâce aux motopompes, ces eaux seront rejetées dans le désert.
Les eaux usées, seront collectées dans un réseau d’égouts connecté à la station de pompage de Bili Bangou qui les acheminera vers les stations de l’ancien abattoir.
L’entreprise française Sgeem va mener les travaux.
Un montant de 551 millions de Fcfa sont nécessaires pour les infrastructures de gestion des déchets solides, qui comprennent la construction de six dépôts de transit d’ordures, une décharge finale, le logement du gardien ainsi qu’un puits témoin pour le contrôle de pollution des nappes.
La décharge sera logée dans une fosse qui pourra recevoir durant plus d’une vingtaine d’années tous les déchets solides de la ville.
Le circuit touristique de Médina d’une superficie de 15000 m2, sera pavé durant le second volet.
Le troisième volet, d’un montant de 1,4 milliard de Fcfa, est axé sur l’information, la formation et la sensibilisation.
Aussi, séances de formation seront organisées sur la maintenance et le fonctionnement des ouvrages ; séances de sensibilisation auront lieu afin d’aboutir à un changement de comportement et débats seront organisés sur les radios de la commune pour une information à grande échelle du public.
Le versant ouest de la ville de Tombouctou, affiche aujourd’hui un nouveau visage suite au démarrage de ces travaux.
Au plus tard, à la mi-janvier, les travaux prendront fin.
31 octobre 2005.