Après cinq mois de rétention des notes, les professeurs de l’EN Sup et de la Flash viennent de revoir leur position avant même la satisfaction totale de leurs revendications. Les notes d’examens qui étaient prises en otage pour exiger la satisfaction de leurs doléances ont été remises à l’administration hier matin.
Les résultats seront proclamés au plus tard la semaine prochaine. L’information a été donnée hier par le secrétaire général du comité syndical, Abinou Témé, au cours d’une conférence de presse à l’EN Sup.
« Cette décision des professeurs, a-t-il expliqué, fait suite aux nombreuses médiations des anciens de l’UNEEM et de l’Amsuneem ainsi que les prières de l’AEEM. Ces partenaires de l’école nous ont promis de défendre nos dossiers auprès des autorités. Nous avons été très sensibles à leur appel ».
Toutefois, le syndicat ne jette pas complètement l’éponge, car si ces partenaires échouaient dans leur médiation, les professeurs sont décidés à ne pas tenir de 2e session.
« Après avoir fait l’état des négociations avec le ministère, on s’est rendu compte qu’un seul point est acquis à savoir le payement des primes de recherche. Le déblocage de la hiérarchie, les indemnités de logement et la rémunération des tâches liées aux examens restent des promesses sans suite », a-t-il dit avant d’ajouter : « on a l’impression que le ministère de l’Education nous méprise, car après ses promesses fallacieuses le 5 août, le département a gardé le silence jusqu’au 28 septembre pour reprendre les négociations ».
Parlant de l’appel du président ATT à l’endroit de « ses collègues enseignants » les invitant à être élégants dans les revendications, M. Témé dira : « nous n’avons pas accordé une attention particulière à ces propos. Nous n’avons pas voulu dramatiser ».
Sidiki Dembélé
07 octobre 2005.