Pour la première fois, Bamako va accueillir du 4 au 6 mai prochain le Festival des courts et très courts métrages. Une centaine de films seront projetés au public. C’est le cinéaste malien, Souleymane Cissé qui a été choisi comme le parrain de cette manifestation.
« Je suis très honoré d’être le parrain de ce premier festival des courts et très courts métrages de Bamako. Je trouve que cette initiative très géniale mérite d’être encouragée. C’est un début de partenariat entre ce festival et celui de Nyamina que l’UCECAO organise chaque année. Nous estimons qu’il n’ y a pas de différence entre un film de 10 minutes et un film de 1 heure. L’essentiel, c’est de passer le message. Nous souhaitons beaucoup de succès pour ce premier coup d’essai. Et que les vidéastes puissent adhérer dans les années à venir à ce rendez-vous pour le développement du cinéma africain« . C’est en ces termes que le parrain du premier festival des courts et très courts métrages de Bamako, Souleymane Cissé s’est adressé aux journalistes, hier mercredi au Patio du Centre Culturel Français. C’était en présence du Directeur du CCF, Jean Luc Baillet.
Initié par le Collectif des artistes vidéastes « Kourtrouymé Afrika » et soutenu par l’Agence de communication Spirit Me Cann Erickson, ce festival se déroulera du 4 au 6 mai au Centre Culturel Français. Il s’agit de présenter au public un ensemble de courts métrages venus d’Afrique et de divers horizons. Environ cent films de courts et très courts métrages seront projetés. Une vingtaine de films maliens sont programmés. Parmi lesquels : « Princesse Capricieuse » du Collectif Balanni’s, « Bamako Kung Fu » et « Ma chienne » de Toumani Sangaré, « Radio Future » de Ousmane Kanté, « La geste de Ségou « de Mambaye Coulibaly, « L’Enfant Terrible » de Kadiatou Konaté, « Bon voyage Mr Sim »‘de Moustapha Alassane.
Au delà de simples projections, ce sont également de véritables rencontres autour des multiples formes d’expressions artistiques et culturelles que sont le cinéma et la vidéo.
Selon Nicolas de l’Agence de communication Spirit, ce festival se tient simultanément dans 40 villes de 1b pays dont Paris, Bordeaux, Marseille, Montpellier etc. Cela à travers des compétitions entre les films. « C’est la première fois que ce festival se tient dans deux villes africaines à savoir Bamako et Dakar. Nous espérons dans les années à venir faire une compétition locale. Nous avons un défi à relever pour ce premier festival. Nous invitons le public à faire massivement le déplacement puisque l’entrée est gratuite » dira un des organisateurs.
Alou BADRA HAIDARA
03 mai 2007.