Rappelons que suite à la dissolution de l’OCCGE, l’IOTA a été rétrocédé au gouvernement du Mali à compter du 1er janvier 2004. De cette période à ce jour, aucune session du conseil d’administration ne s’est tenue. La gestion de la structure a été laissée à la direction.
L’IOTA a été créé par la loi n°02-069 du 19 décembre 2003. Le décret n°03-048/P-RM du 05 février 2003 fixe son organisation et les modalités de son fonctionnement.
Elle a pour missions entre autres de :
– assurer les soins ophtalmologiques et oculaires ;
– assurer la formation de spécialistes en ophtalmologie pour les pays de la région africaine ;
– conduire les travaux de recherche dans les domaines de l’ophtalmologie et de lutte contre la cécité ;
– développer la coopération scientifique et technique avec les instituts visant les objectifs similaires en Afrique et dans le monde.
Le secrétaire général du Ministère de la Santé Daba Diawara a remercié les partenaires techniques et financiers qui ont accompagné l’IOTA dans la phase de la transition entre autres l’OMS, l’OOAS, l’UE, SCAC, Lions Club International, Sight Savers.
“Héritier d’une longue et riche histoire, l’IOTA est et restera la structure de référence de soins ophtalmologiques pour le Mali et la sous-région ouest africaine. C’est pour cela que la réforme hospitalière doit insuffler une nouvelle vision au sein de nos hôpitaux afin de leur permettre de fournir des soins de qualité, à tout moment et pour toute personne malade qui se présente à eux”, a dit Daba Diawara.
Malgré les efforts fournis, a affirmé M. Diawara, des difficultés demeurent à savoir :
– le manque de communication entre les acteurs ;
– des lacunes dans le mode de gestion identifié par les audits financiers effectués ;
– des insuffisances dans la maintenance de l’équipement ;
– le manque de cohésion au sein de l’équipe médicale ;
– la non finalisation d’un projet d’établissement.
Le conseil d’administration s’est doté d’un président.
Les membres du conseil se sont penchés sur le rapport d’activités du 1er janvier au 31 décembre 2004.
Après le transfert de l’IOTA au Mali, un comité de suivi a été créé dans le cadre du protocole tripartite UE/France/Mali comprenant aussi l’OMS et la CONFED. Ainsi, il a été recommandé de faire le point d’exécution de toutes les insuffisances reprochées au fonctionnement de l’IOTA depuis qu’il est établissement entièrement malien.
Ainsi, le conseil d’administration doit traiter des points d’exécution des recommandations du Cabinet HERA.
Mamadi TOUNKARA
31 mai 2005