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Ousmane Issoufi Maïga premier ministre, Ibrahim Boubacar Kéïta président de l’assemblée nationale, membres du gouvernement, présidents d’autres institutions de la république, représentants du corps diplomatique, autorités de la ville de Bamako, famille et amis de l’illustre disparu, étaient présents à la cérémonie.

Suite à l’exécution de l’hymne national et la revue d’un détachement de la garde présidentielle, le président de la république est entré dans le cimetière au son de la musique funèbre exécutée par la fanfare nationale.

C’est ainsi, que dans un profond silence et une atmosphère de recueillement total, que le chef de l’état a déposé la gerbe sur la tombe de Modibo Kéïta, puis a salué les membres de la famille du défunt.

Qui est Modibo Kéïta ?

Après l’éclatement de la fédération du Mali en 1960, c’est sous les rennes de Modibo Kéïta que le Mali a accédé à l’indépendance, le 22 septembre 1960.

En 1968, il sera renversé par un coup d’état militaire.
Suite à 9 ans d’emprisonnement, Modibo Kéïta disparut le 16 mai 1977, dans des circonstances très controversées. Cependant, à l’époque, le communiqué officiel des autorités militaires avait fait état d’un oedème du poumon.

Ce n’est qu’après les événements du 26 mars 1991, avec l’avènement de Alpha Oumar Konaré à la magistrature suprême que la réhabilitation de la mémoire du premier président du Mali a eu lieu.

Ainsi, le 16 mai a été décrété comme journée officielle de célébration du décès de Modibo Kéïta.

Le président Touré tient à respecter cette tradition, car pour lui, elle relève du devoir de souvenir et de reconnaissance envers tous ceux qui ont donné leur vie pour l’épanouissement de notre patrie.

17 mai 2005