Placé sous le signe de la redynamisation du mouvement, ce 12e congrès ordinaire de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) est une occasion pour les leaders estudiantins de se remettre en cause et d’insuffler une nouvelle dynamique à l’association. Ainsi, durant deux jours, les congressistes tenteront de mesurer le chemin parcouru depuis la naissance du mouvement en 1990 ; de faire une évaluation des moyens de lutte jusqu’ici inefficaces ; d’apporter des correctifs aux statuts de l’association ; enfin d’examiner les perspectives d’avenir pour éviter au mouvement des déboires.
Mais d’entrée de jeu, les congressistes ont décidé à l’unanimité d’éviter les sujets qui fâchent ou qui sont de nature à réveiller de vieux souvenirs. Ainsi, selon le secrétaire général sortant du bureau de coordination Hamidou Bocoum, <
Dans son intervention, le chef de Cabinet du ministère de l’Education Nationale a souligné la grande complémentarité qui caractérise les relations entre l’AEEM et son département. Cependant, il a rappelé aux jeunes la volonté du ministère de tutelle de retirer la gestion du patrimoine universitaire à l’AEEM pour la confier au Centre National des Oeuvres Universitaires (CNOU). A cet effet, de grandes concertations étaient en cours pour mettre en place un bureau consensuel capable de bien gérer les affaires.
De plus en plus, le nom de Safouné Togo, secrétaire général de la FAST et président de la commission de contrôle du Bureau de Coordination sortant, est cité pour diriger ce bureau. Des rumeurs persistantes font état du retrait de son probable challenger Seyba Bemba, secrétaire général de l’ENSUP. Le vote est prévu pour ce matin.
Amadou OMBOTIMBE
1er Avril 2005