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Le ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et des relations avec les Institutions et son homologue de l’emploi et de la formation professionnelle ont présidé hier, au Palais des Congrès, la cérémonie d’ouverture des travaux du 11ème congrès statutaire du Syntade.

Les délégués, venus des 14 sections nationales du District de Bamako, des 8 directions régionales et des 52 préfectures, examineront pendant deux jours les préoccupations des travailleurs de l’administration publique.

Cette démarche, selon le secrétaire général, Siaka Diakité, s’inscrit dans le sens d’une recherche de solutions à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, d’assurer la garantie du plan de carrière et surtout le respect de la corporation.

Toujours fidèle aux idéaux du mouvement ouvrier, le Syntade, dira son secrétaire général, reste attaché au dialogue social pour que le Mali soit un havre de paix. Mais il prônera la fermeté dans le cadre de ses actions de négociation.

Car c’est à ce prix, que son bureau a pu faire aboutir certaines revendications catégorielles de certaines sections comme les affaires étrangères, la justice, la municipalité, la douane, la protection civile et la défense.

Cependant, d’autres préoccupations restent en suspens. Le ministre de la fonction publique précisera que ce sont les facteurs exogènes, comme la crise ivoirienne, la montée du cours des hydrocarbures, la chute du prix du coton qui ont entravé le gouvernement dans ses actions d’amélioration des conditions de vie des travailleurs.

Ce qui n’a pas empêché le gouvernement, de satisfaire à certaines doléances des travailleurs comme l’adoption du nouveau statut de la fonction publique et du personnel des collectivités, la mensualisation des pensions, le relèvement du Smig.

Il rappellera aux congressistes que l’engagement des travailleurs de l’administration est nécessaire pour la réussite des réformes engagées par l’Etat dans le cadre du programme de développement institutionnel.

Le gouvernement, selon le ministre, est conscient des difficultés auxquelles le monde du travail est confronté. C’est pourquoi, il a fixé la lutte contre la pauvreté comme moteur de sa politique de développement socio-économique.

Youssouf CAMARA

30 septembre 2005.