Adduction d’eau potable, hydraulique pastorale, l’agriculture irriguée avec la maîtrise de l’eau, dans des retenues, les infrastructures sanitaires, le désenclavement intérieur et extérieur, la sécurité, l’électricité, voici quelques aspirations profondes, des populations maliennes à la base.
Et le président ATT l’a bien compris, c’est pourquoi depuis belle lurette, il n’a cessé de lier l’acte à la parole. Les initiatives présidentielles en faveur de la réduction de la pauvreté sont nombreuses ; nous tenterons ici de vous donner quelques exemples parmi tant d’autres qui peuvent être inscrits dans son bilan.
Le Préfet de Kadiolo M. Soumaïla Dougnon qui nous a reçu le 23 mai dernier se dit satisfait des réalisations effectuées dans sa préfecture depuis l’investiture du président ATT. Ainsi, un nouveau Commissariat de Police a été construit, les services de la Garde de Kadiolo ont bénéficié de nouveaux locaux et des logements, les conditions d’incarcération ont été améliorées.
Il a été créé à Loulouni un poste de sécurité ; à Zégoua, en plus du Commissariat de Police, les services de la Douane, de la Protection Civile, un nouveau poste de Droit de traversée Routière vient d’être érigé.
L’instroduction de la téléphonie rurale à Fourou, Misséni, Djoumatenin a fortement contribué à la réduction de l’insécurité. Pour l’ensemble des neuf communes du cercle on dénombre cinq postes de sécurité. L’insécurité a fortement baissé dans la préfecture de Kadiolo, frontalière de la Côte d’Ivoire en proie à une rébellion.
Selon le Commandant de la Brigade de Kadiolo, le Lieutenant Alzouma Coulibaly, “Au rythme de deux braquages chaque semaine, le banditisme a baissé de 70%. Le dernier braquage remonte à janvier 2005.” Tout de même, les forces de sécurité à Kadiolo sont confrontées à la faiblesse des moyens de communication dont le téléphone, et les craintes sont bien réelles en ce qui concerne l’après rébellion en Côte d’Ivoire où des armes de guerre pourront transiter par Kadiolo.
Fourou et Louloni ont été dotés de plates formes multifonctionnelles pour un coût de 12 millions de franc CFA ; dix groupements féminins ont été formés aux techniques modernes de la production du beurre de karité. Le centre d’accueil populaire des jeunes de Kadiolo qui a reçu un appui financier du président de la République, est presque terminé et Kadiolo a même postulé pour abriter la semaine régionale des arts et de la culture en 2007.
30 MILLIONS POUR LES JEUNES DU CERCLE DE YOROSSO
La contribution du Chef de l’Etat depuis son investiture en juin 2002 pour l’épanouissement de la jeunesse du cercle de Yorosso s’élève à plus de 30 millions de nos francs. Ainsi en 2003, il a offert à la jeunesse de Ourikila 10 millions pour la construction de leur centre d’accueil, 10 millions pour les jeunes de la commune de Yorosso ; 6 millions d’instruments de musique pour l’orchestre du cercle ; 10 autres millions pour la construction d’un centre féminin à Yorosso.
Le Programme d’Appui aux Initiatives de Base (PAIB) a réalisé et équipé 18 salles de classes ; 12 autres salles ont été construites pour 25 millions de FCFA sur fonds OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) avec la participation du conseil de cercle. Le président ATT n’a pas oublié ses amis, les enfants, c’est ainsi que le jardin d’enfants de Yorosso a reçu du matériel d’une valeur de 2 millions 500 mille FCFA. Il a été construit à Simona et Toro II en 2004 deux maternités d’une valeur de 20 millions de FCFA chacune.
LES ATTENTES DE YOROSSO
Le désenclavement est la première préoccupation des populations de Yorosso ; entre les communes du cercle, plusieurs voies sont de nos jours impraticables : telle la bretelle Kouri, Yorosso, Boura etc. Il faut souligner qu’à ce jour, aucun aménagement de plaine n’a été effectué à Yorosso pour lutter contre l’insécurité alimentaire. <
L’ELECTRIFICATION RURALE, UNE FAÇON DE LUTTER CONTRE LA PAUVRETE
C’est le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau M. Ahmed Diane Séméga qui a pour la première fois mis en marche les compteurs de l’éclairage public de Koutiala le 07 Juillet 2004. Au total, c’est 500 lampadaires qui ont été implantés sur les huit principales artères de la ville. Les opérations ont coûté 306.602.013 FCFA.
De l’avis du maire de Koutiala, M. Oumar Dembélé, l’électrification de la ville a fortement contribué à la lutte contre le chômage. A Koutiala, des gens travaillent maintenant 24 heures sur 24 ; l’insécurité a fortement baissé. Les quartiers qui ne bénéficient pas encore de l’éclairage public demandent l’extension du réseau. Koutiala, la deuxième ville industrielle du Mali après Bamako s’est dotée le 07 Mai dernier d’un centre multifonctionnel pour les femmes qui a coûté plus de 80 millions de FCFA avec des ordinateurs, des machines à coudre.
Le centre envisage de former les femmes en fabrique de savon, coupe et couture. Avec un effectif de 2455 élèves dont 583 filles, le Lycée Danzié Koné de Koutiala a bénéficié en avril 2004 d’une bibliothèque de 1863 livres dans le cadre du programme PISE, d’un bloc de laboratoire équipé, d’une salle informatique et de 10 salles de classe.
LA REVOLUTION DU “MOUGOU BAGANI” OU POURGHERE
Dans le cadre de la valorisation d’une plante de chez-nous appelée pourghère ou “mougou bagani” une alternative au pétrole, le gouvernement vient d’engager sur fonds propres plus de 508 millions de francs CFA pour cinq ans (2004-2008) dans le Programme National de Valorisation de la Plante Pourghère.
Le Coordinateur de ce programme n’est autre que M. Aboubacar Samaké et la commune rurale de Kéléya à une centaine de km de Bamako sur la Nationale n°7 a été choisie pour tester ce programme. Le projet d’électrification de Kéléya a acquis en janvier dernier un groupe électrogène de 60 KVA de fabrication allemande qui a coûté environ 8 milliards de FCFA. Ce groupe fonctionne aujourd’hui sur l’huile de bagani.
Le réseau actuel de l’électrification de Kéléya couvre 2.210 m de câbles tirés, 20 compteurs installés pour tout le village, 11 foyers branchés, 47 poteaux. A côté du groupe électrogène de 60 KVA, il y a une unité d’extraction d’huile de bagani composée d’un moteur de fabrication indienne et d’une presse pour extraire l’huile, fabriquée par les Ateliers Militaires Centraux de Markala.
La Centrale de Kéléya fonctionnant sur l’huile végétale du bagani marche du lundi au jeudi de 18h 30 à 23h30; le vendredi de 19h à 01h30; les samedis et dimanches elle est mise en marche dès 10 heures.
Pour l’instant, il y a 20 abonnés au réseau y compris les édifices communautaires et administratifs (Mosquée, CSCOM, le bureau du Sous-Préfet et l’école). En plus de Kéléya, des villages de Kita, Kangaba et la CMDT de Bougouni ont chacun un programme similaire.
Daba Balla KEITA
02 juin 2005