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Aujourd’hui, plusieurs réalisations sont à l’actif du président de la République dont le désenclavement intérieur et extérieur du pays, la construction de logements sociaux, l’extention de la couverture télévisuelle, radiophonique et téléphonique du Mali, l’électrification rurale, les aménagements hydro-agricoles, la construction de salles de classes et d’équipements collectifs etc.

Mais vu les attentes dans un pays pauvre comme le Mali où tout est prioritaire, ce qui reste encore à faire est plus important, et pour cause ! Parti de Bamako le 20 pour retourner le 25 mai 2005 notre caravane a sillonné Sélingué, Carrière, Bougouni, Kolondiéba, Yanfolila, Kalana, Sikasso, Kadiolo, Zégoua, Yorosso, Ourikéla, Kouri, Koutiala, Kéléya et Sanankoroba.

LE DESENCLAVEMENT, MOTEUR DE TOUT DEVELOPPEMENT

Le président de la République du Mali, en coupant le ruban symbolique des ponts de Tiendaga et de Kankela le 21 mai 2005, a sans nul doute donné un coup d’accélérateur au développement de la commune rurale de Kolondiéba en troisième région et au-delà.

Les deux ouvrages ainsi inaugurés par le Chef de l’Etat ont coûté au budget national 2.449.607.912 FCFA dont 1.208.916.568 FCFA pour le pont de Tiendaga à 5 km de Kolondiéba et 1.240.691.344 FCFA pour celui de Kankéla situé à une quarantaine de km de Konlondiéba.

La réalisation de ces deux ponts a permis d’ouvrir toutes les portes du développement.

L’axe routier Zantiébougou-Kolondiéba-Kadiana-Tingréla vers la Côte d’Ivoire jusqu’au port de San Pédro est désormais praticable en toute saison. Ce désenclavement de la zone est synonyme de libre circulation des personnes et des biens, mais aussi d’ouverture d’un second couloir d’approvisionnement du Mali sur la République de Côte d’Ivoire en direction du port de San Pédro.

En plus du désenclavement par la route, la société Ikatel avec la téléphonie mobile est opérationnelle dans la zone depuis novembre 2004.

En marge de l’inauguration des deux ponts, le maire de Kolondiéba, M. Fadel Mariko, au nom des populations, a exprimé le besoin d’extension du réseau d’adduction d’eau de sa commune, la construction d’un barrage pour l’abreuvage des animaux, l’électrification de Kolondiéba, et l’ouverture d’un lycée pour le cercle. Cinq ha ont été attribués au président ATT qui fut d’ailleurs décoré citoyen d’honneur.

YANFOLILA, DES EQUIPEMENTS POUR LES FEMMES ET LES JEUNES ET UNE USINE DE CONFITURE DE MANGUES

Dans le cercle de Yanfolila, les actions réalisées en 3 ans dont la paternité peut être attribuée au président Amadou Toumani Touré sont entre autres la réouverture de la mine d’or de Kalana Somika en Avril 2004 ; la réhabilitation du bac de Faraba pour la traversée du fleuve Sankarani pour 28 millions de francs CFA ; la construction du pont de Kanguéssamala sur l’axe Yanfolila Filamana-frontière Ivoirienne ; la rénovation du centre de santé de référence de Yanfolila avec l’appui de la Coopération Belge en 2003 ; la connexion du cercle sur la fibre optique ; le branchement du relais TV-FM de la localité sur le réseau EDM (auparavant ce relai fonctionnait sur groupe électrogène).

L’histoire retiendra également que c’est le président ATT qui initia en février-mars 2005 l’adduction d’eau de Yanfolila pour 12 millions de FCFA. Lors de son dernier passage à Yanfolila en avril 2004, le président de la République a offert 20 millions de francs CFA pour la construction d’un foyer des jeunes de Yanfolila et d’un centre féminin dont la construction est déjà terminée ; 10 millions de FCFA pour la bibliothèque du lycée dans le cadre de la politique du livre. Le ministre de l’Artisanat et du Tourisme M. N’Diaye Bah qui faisait partie de la délégation présidentielle a offert à son tour six machines à coudre et une somme de 200.000 F CFA à une association féminine dénommée Benkadi.

La construction d’une usine de confiture de mangues à Yanfolila avec l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) est le projet phare dans la zone. Le capital provisoire de la société fruitière de Yanfolila s’élève à 65.490.000 FCFA ; le coût de l’investissement prévu est de 450 millions de FCFA ; la capacité de traitement est de 1.000 tonnes de mangues exportables. Plus de 250 emplois directs et 1.000 emplois indirects sont prévus. L’objectif final du projet est de créer à Yanfolila un pôle de développement autour des fruits et légumes, notamment le haricot vert pour l’exportation.

LA SOMIKA-SA SUR LES CENDRES DE LA SOGEMORK

La réouverture de la mine d’or de Kalana avec une nouvelle société appelée Société des Mines d’Or de Kalana (SOMIKA-SA) sur les cendres de SOGEMORK est à l’actif du président Amadou Toumani Touré.

En effet, c’est en Avril 2004 que le président a dévoilé la plaque de SOMIKA-SA avec l’image d’un varan jaune symbole de la SOMIKA qui serait le génie protecteur de la mine. L’actionnaire majoritaire de SOMIKA est la société sud-africaine AVNEL Gold avec 80% des actions, l’Etat malien détient 20%. La première quantité d’or produite fut exportée vers la Suisse. La SOMIKA située à quelque 280 km de Bamako s’étend sur une superficie de 380 km2 avec plus de 300 employés.

Bon an mal an, elle contribue au budget national à titre d’impôts à hauteur de 6 milliards de FCFA. Il faut préciser que l’or de Kalana est extrait à plus de 100 m de profondeur. Tout comme à Yanfolila, ATT a offert à la municipalité de Kalana 10 millions de FCFA pour la construction de leur stade.

SIKASSO, LE CELEBRE BALAFONISTE LAMISSA BANGALI IMMORTALISE

Le président de la République du Mali a inauguré hier 31 mai 2005 à Sikasso les bâtiments de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la troisième région, le nouveau marché de Sanoubougou et la salle des spectacles de Lamissa Bengaly du nom du célèbre balafoniste chanteur disparu il y a de cela quelques années. La salle des spectacles Lamissa Bengaly avec ses 1.700 places aura coûté 250 millions de FCFA, financés sur budget spécial de la présidence de la République.

A court et moyen terme, Sikasso verra dans les mois à venir le début de la construction de ses logements sociaux initiés par le président ATT ; le site est déjà identifié. Il est également prévu de construire à Sikasso un hôpital régional qui coûtera plus de 11 milliards de FCFA. Sikasso a ouvert son Institut de Formation des Maîtres (IFM) en novembre 2004 et un centre de formation multifonctionnelle pour les femmes à Kignan.

Le réseau d’adduction d’eau de la ville de Sikasso se compose de 7 forages de production et de deux forages de secours d’une capacité de 40 à 60 m3/ heure, un réservoir d’eau claire de 370 m3 /h, une salle de pompes avec 10 pompes de refoulement. Le réseau de distribution s’étend sur 310 km avec 7.000 branchements privés, 19 bornes fontaines.

Daba Balla KEITA

1er juin 2005